FFILI 2025 | 6ème édition
Mercredi 2 avril – Soirée d’ouverture
20h Cinéma Utopia de Bordeaux
« Nostalghia » de Andrei Tarkovsky | Cinéma
MAURICE DARMON
Synopsis. Nostalghia est la rencontre entre le fou Domenico (Erland Josephson, acteur privilégié d’Ingmar Bergman) et Andreï Gortchakov (Oleg Iankovski, acteur familier de Tarkovski), un poète russe venu travailler un mois en Italie sur un livret d’opéra avant de revenir sur sa terre natale. Chargée d’assurer leur dialogue, Eugenia (incarnée magistralement par Domiziana Giordano) entre en conflit avec Gortchakov. Par ce film, sans vraiment le savoir, Tarkovski est en train de dessiner son propre avenir.
Considéré comme l’un des plus grands réalisateurs soviétiques, Andreï Tarkovski a réalisé sept longs métrages qui le placent parmi les maîtres du septième art. Tonino Guerra est le scénariste italien du film, il est aussi écrivain et dramaturge. Il est crédité d’une centaine de fictions, portées à l’écran par certains des plus grands réalisateurs italiens et internationaux.
La séance sera précédée d’un temps de présentation du film, de son réalisateur et de son scénariste par Maurice Darmon (202 éditions à Bordeaux). Un temps d’échange avec le public est également prévu en fin de de séance. Maurice Darmon, écrivain, traducteur de l’italien, fondateur de la revue Le Cheval de Troie (1990-1996), essayiste de cinéma, dont La question juive de Jean-Luc Godard et Pour John Cassavetes (Le Temps qu’il fait, 2011); Chroniques américaines / Le cinéma de Frederick Wiseman (Presses Universitaires de Rennes, 2013); aux éditions Yellow now Les cinq premières minutes de L’humanité de Bruno Dumont (2022) et L’Attrait de Jeanne d’Arc (2025); enfin à 202 éditions qu’il a fondé et dirige, Le cinéma de Marguerite Duras en cinq tomes (2015-2018) et contributions (Miroir, Nostalghia, Le sacrifice) à l’intégrale Andreï Tarkovski, dont il assure la direction.
Jeudi 3 avril
18h30 Prieuré de Cayac à Gradignan
« La mosaïque contemporaine de Ravenne »
Vernissage de l’exposition du 3 au 6 avril
ALESSANDRO MALOSSINI
Ravenne est célèbre dans le monde entier pour ses monuments religieux paléochrétiens et byzantins d’une importance extraordinaire en raison de la maîtrise suprême de l’art de la mosaïque. En 1924, le comte Vittorio Guaccimanni, directeur de l’Académie des beaux-arts, en consultation avec Corrado Ricci, directeur général des antiquités et des beaux-arts, a créé l’école de mosaïque de Ravenne. Par la suite, le lycée artistique a été créé dans la ville et l’Istituto Statale d’Arte pour la mosaïque. A l’exposition du Prieuré, qui fait suite à celle organisée avec grand succès l’année dernière, participeront plus de vingt mosaïstes célèbres en Italie et à l’étranger. Cette exposition, proposée par le commissaire Alessandro Malossini et son association Felsina Factory, mettra en avant le travail extraordinaire et diversifié que l’on fait aujourd’hui avec la mosaïque. L’association Notre Italie confirme encore une fois sa volonté de faire connaître des aspects méconnus de l’Italie et de renforcer les relations entre la Nouvelle Aquitaine et l’Emilie-Romagne, déjà unies par un jumelage de longue date.
Liste des artistes présents avec leurs œuvres en exposition à Gradignan : Henri-Noel Aubry, Giuliano Babini, Rossella Baccolini, Sergio Belacchi, Kina Bogdanova, CaCO3 (collectif), Mila Dobrevska, Francesca Fantoni, Giovanna Galli, Anica Kitanoska, Verdiano Marzi, Stefano Mazzotti, Aleksandra Miteva, Felice Nittolo, Luciana Notturni, Paolo Racagni, Almuth Schöps, Suzanne Spahi, Misho Stojanovski, Daniele Strada, Joanna E. Piszczek, Enzo Tinarelli, Sara Vasini, Yuyu Zhao. Le catalogue de l’exposition est présenté p25.
Seront présents physiquement à Gradignan : Giuliano Babini, Paolo Racagni, Rossella Baccolini, Stefano Mazzotti, Almuth Schops, Kina Bogdanova, Sara Vasini et Verdiano Marzi.
Sergio Belacchi
Anica Kitanoska
Daniele Strada
Dans cette conférence Pierluigi Vaccaneo nous parlera d’un des plus grands intellectuels italiens : Cesare Pavese. Ecrivain, journaliste, poète, philosophe, mais aussi traducteur de l’anglais et du grec ancien, Cesare Pavese a été l’auteur de nombreux essais, romans et recueils. Inscrit au parti communiste, il fut condamné à trois ans d’isolement, en Calabre, en 1935 pour avoir participé à des activités antifascistes. Il bénéficiera d’une remise de peine à la suite des victoires italiennes en Ethiopie et fera retour dans sa région le Piémont. A partir de ce moment-là, commencera pour lui une phase de grande production entrecoupée par des périodes de dépression. Il se suicide le 27 aout 1950 dans une chambre de l’hôtel Roma à Turin laissant sur sa table un mot : « Je pardonne à tout le monde et à tout le monde je demande pardon. Ça va ? Ne faites pas trop de commérages »
Pierluigi Vaccaneo travaille dans le domaine des nouveaux médias et de la diffusion culturelle. Il est directeur de la Fondazione Cesare Pavese et CEO de Betwyll, une startup créée dans le but d’innover dans l’enseignement grâce au social reading. Pierluigi Vaccaneo est ambassadeur de HundrEd, l’association mondiale des ambassadeurs de l’innovation dans le domaine éducatif, ainsi que membre de la Bosch Alumni Foundation, qui regroupe des managers européens spécialisés dans l’innovation sociale. Il enseigne au sein de la Fondazione ITS – Tourisme et activités culturelles. Il a publié des essais et des ouvrages sur l’œuvre de Cesare Pavese ainsi que sur la conception et la participation culturelles. Il est également président de la section Culture de Confindustria Cuneo.
Crédit photo : Emanuele Galant
Samedi 5 avril
13h30 Forum des Arts et de la Culture à Talence
Introduction de la journée par Stefania Graziano, présidente du festival.
Présentation des courts métrages photographiques en collaboration avec l’association Fotocourt (Hervé Séguret et Jean-Claude Mano). Un court-métrage photographique est une œuvre audiovisuelle qui raconte une histoire ou transmet un message en utilisant une série de photographies fixes plutôt que des séquences vidéo classiques. Ces photos peuvent être mises en mouvement grâce à des effets de zoom, de panoramique, de fondu enchaîné ou d’autres techniques d’animation. Voici les courts métrages qui seront présentés lors de cette journée, ponctuation photographique de nos rencontres littéraires :
A 13h40
– « Les deux ensemble » de Letizia Ronconi et Gabriel Pinardi (6mn45).
14h45
– « Le dernier éléphant » de Gieffesse
– « Ingratitude » de Claude Sutra, Xavier Guibert, Hervé Séguret
17h00
– « Conteso » de Lino Martinetti
– « Le mur » de Jean-Paul Petit
– « ARI » de Fabio Cardano
Samedi 5 avril
13h45 Forum des Arts et de la Culture à Talence
« Dos au monde » | rencontre / roman
WANDA MARASCO
Dialogue avec Michele Borsatti – Traduction Amanda Boschetti
Naples 1800, un voyage dans l’âme et dans les méandres de la folie à travers la figure d’un médecin philanthrope et patriote.
Di spalle a questo mondo (Dos au monde). S’il est vrai que toute existence vient au monde pour incarner un drame, celle de Ferdinando Palasciano et de son épouse Olga Pavlova Vavilova compte parmi les plus douloureuses et irréductibles : c’est le drame de l’imperfection. Depuis l’enfance, Ferdinando déteste la mort au point de faire du salut son obsession de médecin. Mais une si grande vocation, se heurtant aux iniquités subies, ne peut qu’échouer et se réfugier dans la folie. Olga, dans son enfance à Rostov, a été confrontée précisément à l’aliénation de sa mère, quintessence de l’histoire et de la fragilité. Elle n’a pu y échapper que par la fuite, retenue par une racine cachée sous la neige et une claudication, qui est devenue destin et communion avec l’imparfait. Mais peut-on vivre à un pas de l’idéal ? Ferdinand, de l’obscurité de sa raison émoussée, continuera à sauver des ânes et des marionnettes ; tandis qu’Olga, bien que guérie par la science et l’amour de Ferdinand, se remettra à boiter. Ne croyez-vous pas que lorsque nous nous brisons, c’est pour toujours ? La question d’Olga au peintre Edoardo Dalbono est une synthèse d’une irréparabilité et d’une chute qui restent pérennes.
Wanda Marasco est née à Naples, où elle réside. Diplômée en philosophie, elle a ensuite obtenu un diplôme en mise en scène et en interprétation à l’Académie d’art dramatique « Silvio D’Amico » de Rome. Elle est autrice de romans et de recueils poétiques. Elle a reçu le prix Bagutta Opera Prima pour son roman L’arciere d’infanzia (Manni Editore, 2003) et le prix Montale de poésie pour son recueil Voc e Poè. Ses œuvres ont été traduites en anglais, espagnol, allemand et grec. Elle a également travaillé au théâtre en tant que metteuse en scène, autrice et actrice. Finaliste du concours littéraire Neri Pozza en 2013 avec son roman consacré à Vincenzo Gemito, Il genio dell’abbandono, publié chez le même éditeur, elle a été sélectionnée pour le Prix Strega 2015 et le Prix Viareggio 2015. De ce roman, elle a tiré une adaptation théâtrale du même nom, mise en scène lors de la saison 2016-2017 par le Teatro Stabile de Naples, remportant le prix Le Maschere del Teatro Italiano dans la catégorie Meilleur auteur de création italienne. En 2017, elle a publié le roman La compagnia delle anime finte (Neri Pozza), finaliste du Prix Strega 2017, traduit en Allemagne, en Autriche, en Espagne et en Norvège.
Samedi 5 avril
15h00 Forum des Arts et de la Culture à Talence
« Sous ma carapace » | rencontre / roman
LISA GINZBURG
Dialogue avec Luigi La Rosa
« Cara Pace » traduit de l’italien par Carole Walter avec le titre « Sous ma carapace » est sorti en France en 2023 pour les éditions Verdier. Le roman se concentre sur le lien entre deux sœurs et les conséquences d’une enfance tumultueuse, mettant en question l’efficacité à long terme des carapaces, ces protections émotionnelles érigées pour se protéger. Le roman a fait partie des finalistes du prestigieux prix Strega.
Lisa Ginzburg vit et travaille à Rome. Elle a publié les romans Desiderava la bufera (Feltrinelli, 2002), Per amore (Marsilio, 2016), traduit en France, Cara pace (Ponte alle Grazie, 2020, finaliste du prix Strega 2021, Prix Chianti 2021, traduit au Brésil, en France, en Allemagne et en Espagne), ainsi que Una piuma nascosta (Rizzoli, 2023, Prix Maiella 2024, traduit au Brésil et en Espagne). Elle est également l’autrice des recueils de nouvelles Colpi d’ala (Feltrinelli, 2006, Prix Teramo 2007) et Spietati i mansueti (Gaffi, 2016, Prix Renato Fucini 2017), des mémoires Malia Bahia (Laterza, 2007), Buongiorno mezzanotte, torno a casa (Italo Svevo, 2017) et Pura invenzione. Dodici variazioni su Frankenstein di Mary Shelley (Marsilio, 2018), ainsi que des biographies Anita. Storia di Anita Garibaldi (e/o, 2005) et Jeanne Moreau. La luce del rigore (Giulio Perrone, 2021). Elle collabore avec Avvenire, L’Espresso, Gazzetta del Mezzogiorno et Nazione Indiana.
Samedi 5 avril
16h00 Forum des Arts et de la Culture à Talence
« La tradition populaire et l’opéra » | rencontre / roman
LUIGI LA ROSA
Dialogue avec Michele Borsatti.
Avec le roman Nel furor delle tempeste sorti en 2022 aux éditions PIemme, Luigi La Rosa nous entraine dans une promenade à travers le XIX siècle, du royaume des Bourbons à Milan, puis Paris en passant par le Londres de Guillaume IV pour suivre le grand Vincenzo Bellini. Compositeur de musique de chambre et de musiques sacrées, Bellini a laissé, malgré sa courte carrière, des opéras parmi les plus jouées du répertoire lyrique : La sonnambula, Norma, I Puritani. Mais l’histoire de l’enfant prodige n’est pas seulement celle d’un talent extraordinaire, c’est aussi un chemin de souffrance parsemé de sacrifices, d’échecs et d’amères déceptions. Des contradictions que l’auteur mettra bien en avant dans ce livre riche et détaillé.
Luigi La Rosa, né à Messina en 1974, est un écrivain italien et il anime des ateliers d’écriture créative. Il commence à écrire alors qu’il est étudiant. Fasciné par Paris et par la France, il partage son temps entre la capitale française et l’Italie. « Solo a Parigi e non altrove » (ad est dell’equatore, 2014) est son premier roman. Viennent ensuite plusieurs livres: « Quel nome è amore » (ad est dell’equatore, 2016), « L’uomo senza inverno » (Piemme-Mondadori, 2020), dedié a là vie du peintre et mécène parisien Gustave Caillebotte, « Nel furor delle tempeste » (Piemme-Mondadori, 2022) sur la vie du compositeur Vincenzo Bellini, « A Parigi con Marcel Proust » (Giulio Perrone editore, 2022). Pour Touring Club il s’est occupé du guide de voyage dédié à la Ville Lumière (2023).
Samedi 5 avril
17h15 Forum des Arts et de la Culture à Talence
« En Sicile avec Battiato » | rencontre / roman
ELVIRA SEMINARA
Rencontre animée par Michele Borsatti – Traduction Amanda Boschetti
Imaginer Franco Battiato nous guidant dans les rues de Catane, c’est comme penser à un albatros plongeant dans un évier. Aucun lieu, y compris la ville sicilienne, ne semble pouvoir correspondre à l’auteur-compositeur-interprète qui vivait des espaces en mangeant des arancini sur la Via Etnea ou en se promenant sur la Via Umberto avec son ami philosophe Manlio Sgalambro. Elvira Seminara relève ce défi en vivant les itinéraires possibles comme les boîtes de la Rayuela : elle traverse la ville avec les yeux de Franco et non avec ses pieds. La route suivie dans ce voyage ne va pas de l’enfance à la maturité mais dans le temps de l’âme, qui a des rythmes propres, pas nécessairement progressifs et finalisés. Compositeur d’avant-garde, pionnier de la musique électronique en Italie, Franco Battiato devient un compositeur-interprète à succès au début des années 1980 puis revient à une musique plus expérimentale, tout en composant des opéras, en tournant des films et en peignant.
Elvira Seminara vit entre Catane et Rome. Ses romans, traduits dans plusieurs pays et mis en scène au Teatro Stabile di Catania, comprennent L’indecenza (Mondadori 2008) ; I racconti del parrucchiere (Gaffi 2009) ; Scusate la polvere (Nottetempo 2011) ; La penultima fine del mondo (Nottetempo 2013) ; Atlante degli abiti smessi (Einaudi 2015), I segreti del giovedì sera (Einaudi 2020), Diavoli di sabbia (Einaudi 2022). Parmi ses essais créatifs, citons « Leonora Carrington » (2023) et « In Sicilia con Franco Battiato » (tous deux chez Giulio Perrone editore). Elle collabore avec divers magazines et anime des ateliers d’écriture en Italie et à l’étranger. Elle croit à la contamination des langues et à la reconversion de tout, à l’art de la récupération et à l’économie circulaire – de la matière et de l’esprit, du mot au geste. Elle se dit « cantascorie« . (Ce n’est pas une faute de frappe, cela s’écrit avec un C).
Samedi 5 avril
18h15 Forum des Arts et de la Culture à Talence
« Erasmus, aux sources d’une vocation littéraire » | rencontre
NICOLAS ESPITALIER
Rencontre animée par Stefania Graziano
Le programme d’échange européen Erasmus est le point commun de nombreux jeunes depuis plusieurs années. Stefania et Nicolas dialogueront autour de ce magnifique projet dont « l’idée de permettre des échanges facilités entre étudiants vient de Sofia Corradi, une italienne qui en tant qu’étudiante avait dû recommencer des études à son retour d’un séjour à l’étranger en 1957-1958 » (source wikipedia).
La moindre étincelle. Ce recueil rassemble quatre-vingts chroniques de Nicolas Espitalier, parues dans le Mag du journal Sud Ouest de 2021 à 2024. Ces petits textes à l’écriture pétillante creusent le sillon original et poétique découvert dans Vertige coquelicot, premier opus préfacé par Jean-Paul Dubois et salué par la critique à sa sortie en 2021. Dans le même esprit, joyeux et subtilement frondeur, l’auteur continue de prendre l’époque à rebours et d’égrainer ce que Nicolas Demorand a qualifié sur France Inter de « petites mythologies intimes ». Convoquant ses éclectiques références, de Flora Tristan à Eddy Merckx en passant par Britney Spears et François Mauriac, il essaie de retenir le temps qui passe avec un humour tendre épris de doute.
Nicolas Espitalier est l’auteur de deux recueils de chroniques, « Vertige coquelicot » (Herodios 2021) et « La moindre étincelle » (Herodios 2024), préfacés respectivement par Jean-Paul Dubois et Marie NDiaye. Son premier roman, « Salamanque » (Confluences 2010), inspiré d’une année d’études en Espagne, a reçu le prix Augiéras.
Mardi 8 avril
18h00 Librairie La Machine à lire de Bordeaux
« Chemin de fer du Mexique » | rencontre / roman
GIAN MARCO GRIFFI & CHRISTOPHE MILESCHI
Modération Laura Lauri avec des échanges avec sa classe d’italien du lycée Montaigne
Février 1944, à Asti, dans un Piémont occupé par les nazis. Cesco Magetti, un jeune soldat sans histoires, membre de la Garde nationale républicaine ferroviaire, se voit confier une bien curieuse mission : établir en une semaine une carte des chemins de fer du Mexique. Puisant dans les registres les plus divers, avec une richesse langagière impressionnante, Gian Marco Griffi nous emmène de l’Italie au Mexique, en passant par l’Allemagne nazie, dans un roman picaresque virevoltant et d’une folle originalité. « Chemin de fer du Mexique » a été traduit par Christophe Mileschi, et a reçu le prix Marco Polo en 2024 à Venise, prix qui récompense un écrivain et son traducteur d’un roman italien traduit en langue française.
Gian Marco Griffi est né en décembre 1976, a grandi à Montemagno, dans le Monferrato, et vit à Asti. Il travaille dans un club de golf (le golf club Margara de Fubine Monferrato) et écrit des histoires. Ses nouvelles et extraits ont été publiés dans de nombreux magazines littéraires et divers quotidiens (“Repubblica”, “Domani”, “Finzioni”, “La Stampa”, etc.).
Christophe Mileschi est Professeur en études italiennes à l’université Paris Nanterre, traducteur et écrivain. Il est l’auteur de divers écrits sur des auteurs italiens du XXe siècle (Campana, Gadda, Montale, Ungaretti, Pasolini…) et de nombreuses traductions (Bramante, Buzzi, Campana, Celestini, Gangemi, Griffi, Léonard de Vinci, Lucini, Manganelli, Manzoni, Mastrocola, Meneghello, Moravia, Pasolini…). Il a publié plusieurs textes de création (roman, poésie).
Jeudi 10 avril
18h30 Salle Saint Augustin de Bordeaux
« Les Macchiaioli » | conférence
CRISTINA ACIDINI LUCHINAT
En partenariat avec l’Institut Italien de Culture de Marseille
« Les Macchiaioli, écrit l’historienne de l’art Francesca Dini, constituent l’une des avant-gardes les plus originales de la seconde moitié du XIXe siècle en Europe. Ils sont l’expression la plus poétique de l’Italie née des processus héroïques d’unification nationale du Risorgimento. En cela, leur singularité peut être considérée comme absolue et sans rapport avec d’autres contextes et mouvements picturaux de l’époque. En outre, la perception profonde que ces grands artistes avaient de leur époque élève leur sentiment poétique à des valeurs d’universalité comme seul le grand art sait le faire, captivant avec la plénitude formelle et poétique d’extraordinaires chefs-d’œuvre indélébiles dans notre mémoire collective ».
Lauréate de l’Histoire de l’Art à l’Université de Florence, Cristina Acidini reçut une bourse de la Fondazione di Studi di Storia dell’Arte Roberto Longhi et enseigna à l’Université deSuny Plattsburg de New York. Elle entra au Ministère des biens culturels italien en 1991 et devint en 1999 Soprintendente Vicario alla Soprintendenza per i Beni Artistici e Storici di Firenze. En 2000 elle dirigea L’Opificio delle pietre dure et le Polo Museale de Florence. Elle a organisé plusieurs grandes expositions sur l’art en Italie, a écrit de nombreux ouvrages sur l’art et deux romans : Les Chefs-d’œuvre : Trésors de l’art mondial, Place des Victoires, 2009 ; Michel-Ange peintre, Actes Sud, 2007 ; Michel-Ange sculpteur, avec Aurelio Amendola, Actes Sud, 2006, 2010 ; Les Grands Maîtres de l’art italien, Hazan, 2004 ; Botticelli, Gallimard, 2001 ; Les Allégories mythologiques, 2001 ; Jardins des Médicis – jardins des palais et des villas dans la Toscane du Quattrocento, Actes Sud, 1999 ; La Chapelle des Mages, traduit de l’italien par Françoise Liffran, Éd. Gallimard (15/11/1994) – (source babelio.com)
Crédit photo : Nicolò Begliomini, Pistoia
Vendredi 11 avril
18h Médiathèque de Latresne
« Italiques » | performance live de dessin & lecture-musicale
ALFRED
19h Dégustation de vins (sur réservation au 06 68 14 26 33 ou notreitalie@gmail.com)
Né en 1976 dans une famille de comédiens, Alfred écrit et dessine pour la bande dessinée, l’illustration, l’affiche, des performances live. En 2007, Pourquoi j’ai tué Pierre avec Olivier Ka, Prix du Public et Prix Essentiel à Angoulême. Fauve d’Or pour Come Prima au FIBD d’Angoulême 2014, cette même année il créé l’exposition Italiques, de plus de 300 dessins sur l’Italie. Après une quarantaine de livres publiés, il continue de travailler sur différents supports et de monter de nombreux spectacles et concerts-dessinés. Après Come Prima et Senso, Alfred clôt en musique sa trilogie italienne. Maltempo est une comédie dramatique. Un récit traversé par l’idée du rêve auquel on s’accroche avec la force du désespoir. Son dernier livre paru, « les jardins invisibles » (Ed. Delcourt), est également son premier autobiographique et aborde son lien à l’Italie. Un nouvel album d’Alfred dans lequel il présente des petites choses qui ont parfois eu une grande incidence sur sa vie et sa personnalité. Alfred livre plusieurs fragments de sa vie où se recoupent ses thèmes de prédilection, l’Italie, l’enfance et son rapport au dessin et au théâtre. Chacune de ces histoires présentent un de ces moments de micro-bascule dont l’impact sur notre trajectoire devient tangible parfois trente ans plus tard. Une rencontre, une phrase dite dans l’enfance, une peur qu’on se trimballe encore adulte…
Crédit photo : Olivier Ka
Samedi 12 avril
10h30 Athénée Joseph Wresinski de Bordeaux
« Jazz, un trait d’union entre les cultures » | table ronde
ALEX DUTHIL, STEFANO ZENNI, PHILIPPE DESMOND
Alex Dutilh, né en 1949 à Dax, est un journaliste de jazz, critique musical, et producteur de radio, notamment connu pour son émission quotidienne Open Jazz sur France Musique. Stefano Zenni est l’un des principaux musicologues italiens, spécialisé dans le jazz et la musique afro-américaine. Il est titulaire de la chaire d’histoire du jazz et de la musique afro-américaine au conservatoire G.B. Martini de Bologne. Philippe Desmond est chroniqueur et vice-président de l’association Action Jazz dont l’objet, tournée vers les musiciens, est de dynamiser et défendre la scène jazz à Bordeaux et dans la région Nouvelle-Aquitaine.
Crédit photo : Ilaria Costanzo, JALC
Samedi 12 avril
11h30 Athénée Joseph Wresinski de Bordeaux
« Le secret de Vittoria » | roman / lecture
GIULIA ALBERICO – Lecture par l’actrice CLORIS BROSCA
Rencontre animée par Paolo Di Paolo – Traduction Amanda Boschetti
Rome, 1567. Vittoria Colonna, poétesse, veuve de Ferrante d’Avalos, marquise de Pescara et conseillère de deux papes, est morte depuis plusieurs années. Ce n’est qu’après tout ce temps que sa dame de compagnie décide d’ouvrir les papiers qu’elle a soigneusement conservés : les amis de Vittoria ont disparu, et plus personne ne risque d’être condamné pour hérésie ou trahison. En effet, Vittoria faisait partie d’un groupe qui tenta par tous les moyens de réformer l’Église pour éviter le schisme, dénonçant les nombreuses dérives de la curie papale. Mais ces documents secrets ne révèlent pas seulement Vittoria la sainte, la chrétienne, la réformatrice. Ils dévoilent aussi une femme au caractère unique, pleine de mystères : une veuve inconsolable d’un mariage chaste mais infiniment tendre, une âme tourmentée par un corps jugé contre nature, une muse passionnée et une amie de Michel-Ange, qu’elle a peut-être aimé autant que son corps et son âme le lui permettaient.
Giulia Alberico, née à San Vito Chietino, vit actuellement à Rome. Professeure d’italien et d’histoire dans des lycées de Rome pendant trente ans, elle a fait ses débuts en 1999 avec le recueil de nouvelles « Madrigale« , publié par Sellerio, réédité plusieurs fois et considéré comme un livre culte. Elle a publié plusieurs romans, essais et nouvelles. Pour Piemme, elle a écrit « La signora delle Fiandre » en 2021 et « Il segreto di Vittoria » en 2024. Crédit photo : GILIOLA CHISTE
Cloris Brosca, diplômée de l’Académie d’Art Dramatique « Silvio D’Amico », travaille au théâtre, à la télévision et au cinéma après avoir collaboré avec, entre autres, Eduardo De Filippo, Ugo Gregoretti, Gigi Proietti, Gabriele Lavia, Massimo Troisi, Giuseppe Tornatore, Memè Perlini, Leo Gullotta… Elle collabore avec la RAI en participant à quelques séries télévisées à succès. Mais c’est au théâtre qu’elle s’exprime de manière plus significative : à côté de son engagement comme interprète dans des œuvres théâtrales, tant classiques que contemporaines, elle participe à des manifestations liées à la poésie, à la littérature et à la musique dont elle est souvent l’auteur et la réalisatrice.
Samedi 12 avril
14h Athénée Joseph Wresinski de Bordeaux
« Apprenons les poésies ! » | rencontre
PAOLO DI PAOLO & PIERRE LUCHET
Rencontre animée par Giulia Alberico
Traduction Amanda Boschetti
Auteur prolifique, Paolo Di Paolo a déjà à son actif de nombreuses publications, parmi lesquelles plusieurs romans mais aussi des pièces de théâtre et des essais. Il collabore régulièrement avec la télévision, ainsi qu’à la rédaction des colonnes culturelles du journal Il Sole 24 Ore et Repubblica. A radio Rai Tre il anime chaque dimanche l’émission « La lingua batte », une émission sur la langue et son évolution avec des invités de tout horizon. Auteur remarqué par la critique, il a été finaliste des prix Campiello et Italo Calvino en 2003 avec son roman « Nuovi cieli, nuove carte », lauréat du prix Mondello et du Superpremio Vittorini en 2012 pour son roman « Où étiez-vous tous » (Dove eravate tutti, 2011). « Tanta Vita ! » (Mandami tanta vita, 2013) et « Romanzo senza umani » (Feltrinelli 2023) ont été finalistes du prestigieux prix Strega, le Goncourt italien. Dans son dernier livre « Rimembri ancora » sorti en 2024 pour Le Mulino, Paolo Di Paolo nous raconte pourquoi il faut continuer à aimer les poésies étudiées à l’école. (source babelio.com). Depuis trois ans Paolo Di Paolo est le conseiller littéraire du festival.
Patrice Luchet, écrivain et enseignant, né à Agen, vit à Bordeaux. Il écrit des textes sur notre société, s’interrogeant sur la figure des adolescents. Lire en public et à voix haute est une de ses pratiques préférées. Il prend part aux collectifs BoXoN et poésie mobile. Il est le fondateur de la Maison de la Poésie de Bordeaux et porte ce projet. Il publie actuellement aux éditions L’Ire des Marges la série de nouvelles poétiques « Tout un peuple » dont Vivre au banc, Au funérarium, ou encore il arrive quand le stagiaire ? qui suivent un groupe d’adolescents sur une année de leur vie. Il a publié deux livres aux éditions Moires dont Déclarés MIE sur l’accueil des réfugiés, auparavant aux éditions N’a qu’1 œil L’Argent public à quoi ça sert ? Faire un livre et aux éditions série discrète, Le Sort du parasol. (source https://www.marche-poesie.com)
Samedi 12 avril
15h00 Athénée Joseph Wresinski de Bordeaux
« Le sport, vecteur d’intégration » | rencontre
PHILIPPE SELLA
Modération de Fréderic Laharie de Sud-Ouest
Le sport est un formidable vecteur d’intégration car il dépasse les barrières linguistiques et culturelles. En offrant la possibilité de passer entre les « mailles culturelles » il permet à toutes les populations de se croiser. Le sport jouerait désormais un important rôle de « socialisation ». Le terrain de jeu, se substituant à l’instance éducative, pourrait permettre aux personnes en difficulté avec elles-mêmes (solitude, manque de confiance en soi) ou avec les autres (échec scolaire, rejet social), les jeunes notamment, d’intégrer certaines valeurs positives : dépassement de soi, assimilation des différences. Nous en parlons lors de cette table ronde avec deux journalistes et un professeur d’histoire.
Philippe Sella (Tonneins, 1962) est un ancien joueur international français de rugby à XV, d’origine italienne (Gambugliano , Vénétie). Au palmarès impressionnant, 111 sélections, 12 tournois des V Nations, 6 premières places et 3 Coupes du Monde, … Il a été aussi professeur d’éducation physique, deux ans dans les relations publiques et évènements chez Lee Cooper Jean’s France, puis créateur et dirigeant associé d’une entreprise événementielle nommée : Sella Communication (1988-2012 ), avant un retour au Club de rugby d’Agen. En 2003, avec un groupe d’amis partageant les mêmes valeurs autour du rugby il créé l’association « Les enfants de l’ovale » avec l’ambition d’éduquer des jeunes défavorisés ou en manque de repères par les valeurs portées par le Rugby : respect (des règles, des autres, de soi…), solidarité, engagement, dépassement de soi, etc.
Crédit photo : Pierre-Olivier Carles (wikipedia)
Samedi 12 avril
16h Athénée Joseph Wresinski de Bordeaux
« Les chemins obscures » | rencontre / roman
ANDREA FAZIOLI
En collaboration avec Pro Helvetia et l’Ambassade de Suisse en France,
rencontre animée par Stefania Graziano
Chaque jour, à l’aube, des hommes et des femmes franchissent la frontière entre l’Italie et la Suisse pour aller travailler. Ernesto Magni en fait partie. Au début, tout va bien, puis sa vie prend un mauvais tournant, entre licenciement et divorce, jusqu’à ce qu’un matin, dans le train, on lui vole son portefeuille. L’homme est bouleversé, bien que personne ne comprenne pourquoi. Que contenait son portefeuille de si précieux ? Ernesto ne dit rien à personne, mais on voit qu’il a peur. Il se tourne vers Elia Contini, un petit détective privé. Ce qui semblait être une enquête banale, presque une formalité pour rassurer Ernesto, se transforme rapidement en un cauchemar. Contini s’immerge dans le monde des frontaliers et des entrepreneurs, découvrant que, encore aujourd’hui, une ligne de frontière, comme cela a toujours été le cas dans l’histoire de l’humanité, suscite incertitude, chaos, violence. Un thriller qui explore la psychologie de personnes apparemment inoffensives, qui, du jour au lendemain, perdent la tête. La Lombardie et la Suisse italienne, si proches par la langue et la culture, et pourtant séparées par une frontière, sont la terre d’ombre où, en plus du mystère d’un meurtre effroyable, se développe une histoire d’abus économiques, de vieilles rancunes, de violence, mais aussi de gestes d’amour, de tendresse, d’intimité et de la capacité d’espérer malgré tout.
Andrea Fazioli est un auteur suisse de langue italienne. Il a publié de nombreux livres, principalement chez l’éditeur Guanda. Le dernier en date est le roman noir « Le strade oscure » (Ed. Guanda Noir, 2022). Il est l’auteur de romans, d’essais, de nouvelles, de poèmes et de textes pour le théâtre et le cinéma. Ses œuvres ont reçu divers prix et sont traduites en plusieurs langues. Il collabore avec la radio et la télévision suisses (RSI). Il est diplômé en langues et littératures italienne et française de l’université de Zurich, avec une thèse sur le poète Mario Luzi. Il enseigne dans diverses écoles et ateliers d’écriture. Il écrit également à quatre mains avec le poète Yari Bernasconi (parmi ses œuvres récentes « Non importa dove« , publiée en 2025 par Gabriele Capelli Editore). En 2017, le président de la République italienne lui a décerné le titre d’Officier de l’Ordre de l’Étoile d’Italie pour son travail et son engagement en faveur de la promotion culturelle. Crédit photo : AdS (Autrices et auteurs de Suisse)
Samedi 12 avril
17h Athénée Joseph Wresinski de Bordeaux
« Le succès du roman policier » | rencontre / romans
LIONEL DESTREMEU
Rencontre animée par Bernard Daguerre
Un crime dans la peau. En 2014, un jeune officier de police passionné de tatouage, Éric Mailly, découvre que deux ouvrages ont été retirés de la vente aux enchères d’une collection privée. L’un d’eux l’interpelle : une pochette ayant appartenu au fameux médecin légiste et criminologue français Jean Lacassagne, en lien avec un terrible crime survenu à Lyon en 1930. C’est la reliure du livre qui en interdit la commercialisation : elle est composée de la peau tatouée d’un homme, Louis Rambert, l’un des deux coupables de l’affaire. En poursuivant ses recherches, Éric découvre le nom de son complice, un certain Gustave Mailly… Ont-ils un lien de parenté ? De la vie de Louis Rambert et de Gustave Mailly, il subsiste plusieurs éléments : la presse a relaté leur procès et leur destin, mais seulement en partie… Qu’est-ce qui a façonné leur parcours ? Comment sont-ils devenus criminels ? Pourquoi et comment ont-ils fini par passer à l’acte ?
Avec Un Crime dans la peau, Lionel Destremau redonne voix à ces criminels oubliés, explorant les engrenages de leurs crimes et la vision de leur époque, celle des années 1930. Un roman historique retraçant un fait divers, dont le procédé narratif joue avec le montage littéraire et propose d’entremêler l’histoire et la fiction.
Né en 1970, Lionel Destremau vit à Bordeaux. Après avoir travaillé en tant qu’éditeur pendant une quinzaine d’années, il dirige « Lire en poche », salon du livre à Gradignan. Il a publié des livres de poésie aux éditions Tarabuste et à l’Amourier, ainsi qu’un récit aux éditions du Rouergue et collaboré de longues années en tant que critique au magazine Le Matricule des Anges. Après Gueules d’ombre et Jusqu’à la corde, son troisième roman, Un crime dans la peau, paraît en avril 2025.
Crédit photo : Pascal Ito
Samedi 12 avril
18h Athénée Joseph Wresinski de Bordeaux
« Martis, le village des fables » | rencontre / projet
GIOVANNI CAMPUS & DAVIDE TUSEDDU
En collaboration avec Ethno’s Festival en Sardaigne, rencontre animée par Stefania Graziano
Le Festival Littéraire Ethno est un événement conçu et organisé par l’Association Elighe APS, en étroite collaboration et avec le patronage de la Municipalité de Martis , la contribution de la Région Autonome de Sardaigne et avec la contribution de la Chambre de Commerce de Sassari. Redonner de la vitalité culturelle à la communauté locale, l’animer avec un événement visant à former le public local, mais avec une bonne couverture médiatique, créer du professionnalisme dans le territoire : tels sont quelques-uns des objectifs que le Festival Littéraire Ethno’s veut poursuivre. Le festival a su se transformer et évoluer, passant d’un festival de musique à un festival multidisciplinaire avec le livre et la littérature en son centre, jusqu’à devenir un festival itinérant, parvenant à impliquer tout le territoire d’Anglona et au-delà.
https://www.facebook.com/ethnosletterario
https://www.ethnosfestivals.it/
https://www.ethnosfestivals.it/podc
Giovanni Campus est professeur d’histoire et de philosophie dans les lycées et consultant en conception culturelle. Diplômé en Philosophie avec une thèse en philosophie du droit, Giovanni Campus a également obtenu un doctorat en Architecture et Environnement et un Master de IIe niveau en Droit et Économie pour la Culture et l’Art dans la Conception du Développement Territorial (DECApro). Ses études se concentrent sur l’histoire critique des idées et sur la relation entre la philosophie, l’art et les espaces urbains. Il a présenté ses travaux lors de diverses conférences nationales et internationales. Sa thèse intitulée “The City as Theatre – The Performing Space” traite du rôle des arts et des pratiques performatives dans le développement des espaces urbains. Actif depuis plus de vingt ans dans le domaine de la conception culturelle et de la communication pour la culture, il a travaillé, entre autres, avec l’Association Time in Jazz et la Coopérative Theatre en Vol, et est actuellement responsable de la conception pour l’Association Ammentos et Directeur scientifique du festival littéraire ethno’s.
Davide Tusedu est opérateur culturel, organisateur du festival « Ethno’s Festival Letterario » en Sardaigne (Martis ) :
Les soutiens institutionnels et les liens avec nos partenaires sont importants pour le festival, ils sont une forme de reconnaissance du rôle de la culture dans la cité et de l’engagement des bénévoles depuis des années maintenant.